Michel BRAEKMAN — Conservation-Restauration d'objets d'art

MB

Michel BRAEKMAN

Conservateur-restaurateur

Armes anciennes et objets mécaniques

Travaux

Cliquez sur chaque catégorie pour découvrir l'étendue de mes travaux

   Conservation-restauration d’armes anciennes :

  • armes à feu et munitions
  • armes blanches
  • mises en exposition
  • réalisation de documents

   Conservation-restauration d’objets composites :

  • œuvres artistiques
  • objets horlogers
  • objets techniques
  • objets scientifiques

   Réalisation de couteaux :

  • couteaux pliants et droits
  • couteaux de cuisine
  • couteaux de chasse
  • couteaux nordiques

    Réalisations artistiques diverses :

  • gravure sur bois et métaux
  • ébénisterie
  • figurines historiques
  • montres et bijoux

Methode de travail

Les différentes étapes avant de proposer des traitements de conservation-restauration

La conservation-restauration vise à ralentir les processus innés de dégradation en proposant des traitements de nettoyage et de protection de surface, ainsi que des interventions directes dans le but de permettre la lisibilité historique et technologique.

La conservation préventive n’intervient pas sur l’objet mais sur son environnement. Elle surveille et régule la température et l’humidité relative.

Elle lutte contre les rayonnements infrarouge et ultraviolet, en protégeant l’objet de la poussière, des polluants, des insectes et rongeurs et des microorganismes.

Mes produits de traitement sont respectueux de l’objet, de l’homme et de  l’environnement. Mes méthodes sont toujours réversibles et justifiées. Mon atelier est équipé d’une régulation climatique assurant une stabilité thermique et hygrométrique.

Pour établir un devis, je dois toujours observer méticuleusement l’objet. Cette observation visuelle, à l’oeil nu peut être complétée par une observation plus poussée, toujours visuelle, au binoculaire.

Le démontage complet est quasi toujours nécessaire pour une observation de qualité. Très souvent, les produits de corrosion se trouvent à l’interface bois-métal et sont favorisés par la juxtaposition.

D’autres méthodes d’observation peuvent ensuite être utilisées :

Photographie prise de vue en lumière normale d’une cartouche dans le tonnerre d’un canon scié

La même photo prise de vue en lumière fluorescente permet de voir les restes des anciens vernis organiques

D’autres méthodes sont possibles, mais beaucoup plus rares car plus onéreuses :

Observations aux rayons X (comme lors d’une jambe cassée) pour révéler l’intérieur d’un mécanisme et ses modes de fixation.

Observations au microscope électronique à balayage pour une analyse qualitative des matériaux en présence.

Observations par diffraction de rayons X (XRD) pour déterminer la structure cristalline des produits de corrosion.

Après ces observations, je peux poser un diagnostic. Cette étape permet de déterminer les causes de dégradation de l’objet.

Ces dégradations peuvent être :

  • liées à la constitution de l’objet,
  • naturelles (dues aux agressions externes),
  • anthropiques (causées par l’homme).
Une discussion avec le propriétaire permet d’exposer les observations et d’envisager les traitements de conservation-restauration.

Des propositions de traitement sont alors exposées afin de :

  • stabiliser l’objet,
  • retirer les produits de corrosion,
  • tenter de ralentir les processus de dégradation,
  • envisager des protections mécaniques,
  • proposer des couches de protections,
  • agir sur le climat,
  • étudier la lisibilité de l’objet et éventuellement, dans cette optique, proposer des reconstitutions de pièces manquantes.

Les traitements décidés sont alors réalisés.
Ces traitements sont consignés dans un rapport permettant le suivi de l’objet.
Des recommandations de conservation et des propositions d’expositions sont présentées au propriétaire.